Le groupe français de construction, via sa filiale Dragages Hong Kong, vient d'amorcer les travaux du nouveau siège de l’aviation civile à Hong Kong. Ce projet, d’un montant de 180 millions d’euros, a été remporté par sa filiale Dragages Hong Kong et aura pour but de répondre à la forte croissance du trafic aérien dans tout le sud de la Chine. Les travaux, devraient durer 34 mois, pour être livrés début 2012.

Le nouveau siège de l'aviation civile, dessiné par le cabinet d'architecte Ronald Lu & Partners, aura une surface de 63.000 m² et trois bâtiments : le premier comprendra des bureaux, des salles de réunion et un centre de formation du personnel. Le deuxième abritera le centre de contrôle aérien tandis que le troisième accueillera les éléments techniques d'exploitation ainsi que des ateliers. « L'ensemble du projet s'inscrit dans une démarche forte de protection environnementale», indique Bouygues Construction précisant l'installation de toitures végétalisées, de panneaux photovoltaïques, de trois turbines éoliennes et d'un système de capteurs solaires à fibre optique.

L'hypothèse qu'un dysfonctionnement de ces sondes ait causé le crash du vol AF 447 n'étant pas exclue, la compagnie a procédé au remplacement intégral de toutes les sondes Pitot sur ses engins quinze Airbus 330 et dix neuf A 340.

Air France avait relevé plusieurs incidents imputés à ces sondes, mesurant la vitesse de vol de ses avions.

Le directeur général d'Air France-KLM, Pierre-Henri Gourgeon, a confirmé jeudi l'accélération du programme de changement des sondes « Pitot » étant donné que l'enquète montre qu'un problème de vitesse soit survenu lors du vol Rio-Paris. Les menaces de boycottage des avions par certains syndicats ont également poussé Air France à activer le processus de changement.

Le plus grand show aéronautique mondial, qui fête son centième anniversaire, ouvre aujourd’hui dans un contexte plombé par la forte chute du trafic aérien et des commandes. Si Airbus et Boeing parviennent à esquiver pour le moment les coups grâce à leurs carnets de commandes fournis, l'aviation régionale et d'affaires, elle, s'effondre. Mais au-delà des avionneurs, c'est toute la sous-traitance du secteur aéronautique qui se retrouve à bout de souffle. Sans parler de la catastrophe Rio Paris qui pèse, d'ores et déjà, sur la réussite de l’événement. Air France, qui se demeure dubitative quant à la culpabilité des sondes Pitot dans l’origine de l’accident, a toutefois accéléré leur remplacement sur sa flotte d'A330.

Les passagers britanniques ont du prendre leur mal en patience, hier dans les transports en commun et devront encore être « philosophes » aujourd’hui car le mouvement de grève du métro londonien va se poursuivre. Les salariés ont lancé, hier, un blocus de 48h pour protester contre les salaires, les emplois et les mesures disciplinaires. Selon le site de Transport for London, cinq lignes sur onze étaient totalement interrompues, seule une fonctionnait normalement. Les autres, partiellement suspendues, circulaient avec retard. Ce mouvement fait suite à l’échec des tractations entre le syndicat des transports maritimes et ferroviaires et le syndicat du métro britannique. En cause : le dernier arrêt de travail, établi à la demande du syndicat des transports maritimes et ferroviaires date de 2004.

Le London Underground transporte chaque année plus d'un milliard de passagers, effectue jusqu'à 4 millions de trajets chaque jour sur ses onze lignes qui desservent 270 stations disséminées sur 402 kilomètres de réseau.

Le sous-marin nucléaire français Emeraude commence aujourd’hui à explorer les fonds marins pour localiser les boîtes noires de l'Airbus crashé dans l'Atlantique avec 228 personnes à bord le 1er juin.

« L'Emeraude commencera sa patrouille dans la matinée avec une première zone de recherches de 36 km sur 36 », a précisé le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, porte-parole de l'état-major des armées. Le sous-marin d'attaque devrait changer de zone tous les jours.

A ce jour, quarante-et-un corps ont été repêchés dans la zone de l'Atlantique où l'Airbus s'est abîmé, dont certains ont été transférés sur l'archipel de Fernando de Noronha, au large des côtes nord-est du Brésil.

Par ailleurs, Airbus va accélérer sa procédure de remplacement des sondes Pitot sur tous les vols A330 et A340, pouvant être l’une des origines de la catastrophe. Bien qu’aucun lien n’ait encore été prouvé, il semblerait (d’après une information du Point) que des sondes extérieures à l’AF447 aient givré provoquant leur dysfonctionnement et expliquant que l’avion volait à une vitesse anormale juste avant de disparaître.