Suite à une demande des passagers, Qatar Airways a annoncé une hausse de sa capacité vers de nombreuses destinations de son réseau international dès le 1er mars.

Cette expansion permettra 3 nouveaux vols hebdomadaires à destination de Kuala Lumpur (Malaisie) et de Dar Es Salaam (Tanzanie), qui deviennent ainsi biquotidiens au départ de Doha.

Pour le 1er anniversaire de ses vols vers Bangalore (Inde), Qatar Airways opérera ses vols avec un A330 de grande capacité au lieu d’un A320 de moyenne capacité actuellement.

Les liaisons dans le Golfe seront également augmentées avec 3 vols hebdomadaires supplémentaires de Doha vers Muscat, la capitale d’Oman, soit 24 vols par semaine.

Au cours des mois de janvier et de février 2011, l’expansion de Qatar Airways va être significative en Europe avec l’inauguration de nouvelles lignes vers Bucarest, Budapest, Bruxelles et Stuttgart, tout en augmentant la capacité de certaines destinations du réseau.

La rotation biquotidienne entre Paris et Doha passera à 16 vols hebdomadaires avec l’ajout de deux vols supplémentaires par semaine, et la liaison Genève-Doha qui deviendra quotidienne.

Qatar Airways, la compagnie nationale de l’État du Qatar, a été nommée compagnie aérienne officielle du Sommet Mondial des Energies Futures 2011 se déroulant du 17 au 20 janvier à Abu Dhabi. Organisé par Masdar, une entreprise locale, celui-ci privilégiera le développement de solutions énergétiques renouvelables. Pour mémoire, l’année dernière, près de 25 000 visiteurs issus de 148 pays différents, s’étaient rendus dans la capitale des Émirats arabes unis (EAU). Les délégués et les participants auront pour objectif de mettre en place des solutions durables pour la sécurité énergétique et discuter des enjeux liés aux changements climatiques. Par sa nomination, Qatar Airways confirme son engagement dans la mise en place de solutions énergétiques renouvelables. En octobre 2009, la compagnie avait lancé le mélange de carburant, promettant une moindre consommation en CO2, grâce à la réduction de ses émissions de suie, de carburant, ainsi que de dioxyde de souffre proche de zéro. Ces progrès permettent d’améliorer la qualité de l’air autour des aéroports où le trafic est intense. Or, ce nouveau carburant devrait être bientôt produit au sein de la plus large centrale GTL jamais construite au Qatar.

La SNCF a publié sur son site internet le rapport d’enquête interne sur le retard du train de nuit Strasbourg-Nice/Port Bou, qui avait mis 24 h pour rallier sa destination le 27 décembre. Il confirme l’analyse déjà rendue publique par le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, dans sa lettre d’excuse : il s’agit d’une succession inédite de 5 incidents. Mais pour les auteurs du rapport, le train n’aurait jamais dû partir de Strasbourg. Revenant sur l’épisode « le plus grave », l’absence de conducteur vécue à Belfort, le syndicat Sud-Rail a assuré que des conducteurs étaient bien disponibles, mais dans l’impossibilité de piloter l’activité Grandes Lignes. En cause, la parcellisation des responsabilités qui complique la fluidité des opérations. Mais les rapporteurs dénoncent surtout le fait que la locomotive tombée en panne à Strasbourg ait pu repartir en mauvais état.

Pour éviter qu’un tel scénario ne se reproduise, les rédacteurs demandent que la « fiabilisation » des trains de nuit soit améliorée, en veillant à ce que tous les conducteurs soient en place, et qu’une révision générale des locomotives de trains de nuit ait lieu immédiatement . Autre requête : le renforcement des équipes de secours et l’amélioration de la prise en charge des voyageurs. Si la SNCF a promis de rembourser et d’offrir en plus un aller-retour gratuit, elle ne s’est pas encore prononcé sur les moyens qu’elle envisage mettre en œuvre pour réparer le préjudice causé aux voyageurs des TGV de Nantes et Rennes dont la trajectoire a été inversée, dimanche dernier.

D’après une étude mondiale du Groupe Norton Rose, cabinet d’avocats d’affaires international, au sortir de la récession mondiale, le secteur du transport aérien enregistre la reprise la plus forte par rapport aux autres secteurs du transport. Quelque 21% des professionnels du secteur interrogés à travers le monde ont le sentiment que le retour à la croissance est déjà présent dans le transport aérien, soit une progression de 12 % par rapport à 2009, contre 17 % dans le transport maritime (en progression de 8 % en glissement annuel) et 14 % dans le transport ferroviaire (en progression de 1 % en glissement annuel).

Cette même étude mondiale (lire dépêche ci-dessous) note également que le secteur du transport maritime international se redresse entraînant un changement dans les stratégies commerciales des entreprises du secteur. Sur les 679 professionnels des transports aérien, ferroviaire et maritime interrogés (dont 177 issus de ce dernier domaine), 60 % croient en l’efficacité de l’incitation pour développer l’investissement durable. L’acquisition stratégique et la réalisation de joint-venture fontt également partie des nouvelles perspectives managériales. Quand 68 % des personnes interrogées du secteur du transport maritime prévoient l’augmentation du nombre de leurs passagers et de leur volume de fret au cours de l’année prochaine, elles font partie de ces professionnels qui misent sur la Chine (58 %), l’Inde (39 %) et le Brésil (30 %) pour développer leurs acquisitions. Un développement qui serait plutôt financé selon eux, au cours des 2 prochaines années par leurs industries et actionnaires.