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Le GSM ferroviaire sauv
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On se souvient d’un projet Vinci d’installation de téléphonie GSM pour relier le sol et les rails, menacé par la faillite de Nortel en septembre. « Que tout le monde se rassure », la partie européenne de l’équipementier canadien en difficulté sera reprise, par l’opérateur autrichien Kapsch. Le suédois Ericsson rachetant de son côté l’activité américaine GSM de Nortel. Coûts respectifs : 22 et 47 millions d’euros. Une opération qui lève aussi le doute sur la poursuite du contrat décroché par le consortium Vinci, TDF, SFR et Axa. La construction et l’exploitation du réseau télécom auront bien lieu comme prévu pour moderniser le réseau ferroviaire.
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Mis à jour le 26/11/2009 (Référence : 356) |
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Lafarge et RFF : En route vers un nouveau fret ferroviaire
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Les Présidents des activités Granulats et Béton et de Réseau Ferré de France se sont accordés en fin de semaine pour mener une politique de développement des réseaux ferroviaires axée sur le développement durable. Ce nouveau système pour également améliorer la logistique, trouver des solutions techniques, juridiques et financières innovantes. « On fait les travaux pratiques du Grenelle », a imagé Hubert du Mesnil, Président de Réseau Ferré de France. Cet engagement est le premier pas depuis les nouvelles orientations adoptées par la loi du Grenelle 1. Lafarge, quant à lui, joue la carte du fret ferroviaire et entend diversifier ses modes d’approvisionnement en augmentant de plus de moitié ses volumes de granulats transportés par rail, soit au total plus de 4 millions de tonnes de granulats par an d’ici 2019. Cela aura aussi pour conséquence de valoriser des gisements jusqu’à présent peu exploitables et de participer à la réduction des émissions de CO2.
RFF va donc pouvoir réactiver des lignes ferroviaires régionales laissées à l’abandon et désormais caduques. « Nous avons diminué de moitié l’activité du transport ferroviaire pour le fret, c’est un échec malgré les 30 000 km de lignes que nous gérons », a avoué Hubert du Mesnil. Le partenariat avec Lafarge devrait permettre d’impulser une nouvelle dynamique, espère-t-on.
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Mis à jour le 24/11/2009 (Référence : 354) |
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Affaire EADS : Forgeard en ligne de mire
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Noël Forgeard, ex-coprésident du groupe, risque d’écoper d’une amende de 5,54 millions d’euros pour délit d’initiés. Il contre-attaque.
Pour l’AMF, tout remonte au 1er mars 2006. Ce jour-là, selon elle, les personnes présentes au comité des actionnaires d’Airbus londonien, auraient eu accès à une information privilégiée, concernant les retards de livraison d’un A 380. Elles auraient été reportées de plusieurs semaines. Parmi les personnes bien informées : Noël Forgeard, coprésident d’EADS, Jean-Paul Gut, directeur de la stratégie et de l’international d’EADS, mais aussi Mike Turner, directeur général du groupe britannique de défense BAE qui détient 20 % dans Airbus. L’AMF juge que certains des participants ont rapidement vendu leurs titres en exerçant leurs stock-options en mars 2006, comprenant que le titre allait chuter.
Noël Forgeard, s’est exprimé, hier refusant de jouer un quelconque « bouc émissaire ». L’affaire sera débattue devant la Cour européenne de justice. Sa décision est attendue début 2010.
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Mis à jour le 23/11/2009 (Référence : 353) |
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Bombardier d
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Le réseau ferré de France a annoncé hier entamer des négociations exclusives avec le constructeur ferroviaire Bombardier pour la fourniture de TER nouvelle génération à deux niveaux, le contrat devant porter à terme sur 860 rames pour environ 8 milliards d'euros. La procédure d'appel d'offres devrait maintenant aboutir à la signature d'un contrat d'ici février 2010.
Et déjà, une 1ère tranche intéresse l’Aquitaine, la Bretagne, le Centre, la Lorraine, le Nord-Pas-de-Calais, la Provence-Alpes-Côte d'Azur et le Rhône-Alpes. Ces 7 régions se seraient engagées à financer directement leur acquisition, portant sur environ 80 rames.
Les premières livraisons sont attendues en juin 2013, a précisé la SNCF.
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Mis à jour le 19/11/2009 (Référence : 352) |
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Gaz naturel et biocarburants dans les avions
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Le kérosène de synthèse élaboré à partir de gaz naturel (GTL) a reçu l’autorisation d’incorporation au carburéacteur pour l’aviation, a annoncé Shell, qui construit actuellement la plus importante usine de GTL au monde, en partenariat avec Qatar Petroleum. L’organisme de normalisation technique ASTM International a approuvé l’utilisation d’un carburéacteur contenant jusqu’à 50 % de kérosène GTL pour une utilisation dans l’aviation civile. Le produit sera disponible sur le marché à partir de 2012. L’Agence internationale du transport aérien (IATA) table pour sa part sur une utilisation à hauteur de 6 % à 7 % de carburants d’origine agricole dans les avions à l’échéance 2020, grâce à des produits fabriqués à base d’algues, de jatropha, de cameline. L’organisme a demandé aux gouvernements d’instituer des incitations juridiques et fiscales en ce sens. Alors que le transport aérien est responsable de 2% environ des émissions mondiales de dioxyde de carbone, l’Iata vise une stabilisation à horizon 2020 et une division par deux en 2050.
AC. de D
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Mis à jour le 18/11/2009 (Référence : 351) |
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