Grâce à son fonds d'investissement Eco-mobilité Partenaires, qui entre au capital de la société Coruscant, pour 1 million d'euros, la SNCF a décidé de se lancer dans les panneaux solaires.

Coruscant, start-up créée en 2007, s'est spécialisée dans l'installation de panneaux solaires pour les abris de parkings. Si bien que 30 000 m² de panneaux sont aujourd'hui en cours de construction. Et 100 000 m², en cours de développement.

L'entrée de la SNCF, propriétaire d'un vaste réseau de parkings en France, pourrait accélérer le processus de mise en œuvre. En effet, la participation capitalistique n’est qu’une première pierre apportée par le fonds d'investissement Eco-mobilité Partenaires, créé en octobre 2008, jusque là concentré sur le potentiel de jeunes entreprises en matière d’éco-transport.

Si l'avionneur européen s’est montré confiant sur le long terme, il prévoit deux années encore difficiles. Le PDG, Tom Enders n'exclut donc pas de réduire encore la production, dans une interview accordée au Wall Street Journal.

En février, Airbus avait déjà réduit sa production sur certains modèles de ses avions jusqu'à 22%, en raison des turbulences induites par la crise économique.

Avec l'inauguration en décembre dernier de la nouvelle gare Jean Macé, en plein centre de Lyon, l'ouverture des nouvelles lignes de l’Ouest lyonnais desservant la gare St-Paul, celle du « Sillon alpin sud » (lire dépêche 8697 sur forum-chantiers.com) et le développement des transports collectifs vers l'Ardèche, c'est toute une politique d'investissements dans les transports de la Région Rhône-Alpes qui se consolide.

Le lancement de la dernière phase du cadencement des trains de l’Ouest lyonnais, le Sillon alpin sud (Grenoble – Valence) et le Sud Ardèche en juillet, le Conseil Régional n’était que le coup d’envoi d’une mise en œuvre plus progressive de nouvelles dessertes. Et ce, à partir du 13 décembre prochain. La Région Rhône-Alpes entend développer son offre de TER de 2 % en 2010 et de 15 % sur trois ans, par rapport à 2009.

Dès décembre 2009, la Région souhaite améliorer les services routiers Bourg-en-Bresse - Oyonnax, en réajustant les horaires de navettes autocar en fonction des correspondances TGV à destination de Bourg en Bresse, voire en en créant de nouvelles, puisque que 30 devraient être opérationnelles, contre 23 aujourd’hui.

Par ailleurs, la Région a annoncé s'adapter à la nouvelle ligne de TGV qui desservira Genève (Suisse) en 2010. La desserte TER Bellegarde-Genève sera adaptée et la liaison entre Bourg en Bresse et Oyonnax, effective en décembre de cette même année.

Dans le cadre de la Semaine de la Mobilité, le Secrétariat d’Etat à l’Economie Numérique a sélectionné itransports 2.0 en tant qu’« appel à projet Web Innovant ».

Depuis trois ans, Itransports (édité par Moviken) calcule les itinéraires et présente les réseaux de transports, trains, métros, trams, autobus et autocars sur l’ensemble du territoire aux différentes échelles pertinentes, du niveau national et régional au niveau de la ville, du quartier et de la rue.

Couvrant aujourd’hui 400 réseaux et 1 600 compagnies de transports de voyageurs, quelle que soit leur taille et leur nature, l’itransports projette d’aller encore plus loin en communicant cette fois, en temps réel l’état de la circulation aux usagers. Le service serait alors baptisé « Itransports 2.0 ». Jean-Claude Dugand, Pdg de Moviken déclare que « l’attente de l’opinion vis-à-vis des transports est désormais très forte et les contenus de Itransports apportent la preuve que les moyens de locomotion constituent bel et bien une alternative crédible pour se déplacer ». Fort de ce constat, le groupe prévoit de mettre sur pied un service expérimental de la nouvelle version, courant 2010.

Et le projet semble prometteur dans la mesure où des régions (l’Alsace et la Franche-Comté) ont déjà lancé leur appel d’offres. Pour le moment, exclusivement consultable sur le portail i-mode de Bouygues Télécom, une version accessible sur l’iPhone sera bientôt disponible.

L'arbitrage est attendu pour aujourd’hui. Cette information datée d’hier dans les colonnes du Figaro révèle que ce plan soit financé in fine par le Grand emprunt national, « Fret d’avenir » et lancé en 2010. Le gouvernement devrait verser une enveloppe de 7 milliards d'euros consacrée aux autoroutes ferroviaires, aux TGV transport de marchandises, à la fusion entre le train et le cargo et enfin, à la création d’entreprises locales de fret. Toujours d'après le quotidien, le gouvernement ambitionnerait de faire passer la part du marché du rail face à la route de 14 % à 25 % d'ici à 2022.

Ce qui permettrait de renflouer un peu la SNCF qui a accumulé un déficit de 600 millions d'euros cette année dans sa filière de transport de marchandise.