L’énigme concernant la disparition de l'Arctic Sea, cargo volatilisé, depuis le 28 juillet dans l'Atlantique, s'est encore épaissie hier, son affréteur jugeant plausible un acte de piraterie tandis que des experts maritimes soupçonnent une affaire louche voire, une cargaison secrète. Le Kremlin a ordonné à des bâtiments de guerre russes de participer aux recherches. Le vraquier sous pavillon maltais, était chargé d'une cargaison de bois finlandais évaluée à 1,3 million de dollars et attendu le 4 août dans le port algérien de Bedjaïa. Il ne l'a jamais atteint et semble avoir effectué un dernier contact radio le 28 juillet avant de franchir le pas de Calais, entre la France et la Grande-Bretagne.

Selon Mikhaïl Boytenko, directeur de la revue maritime russe Sovfracht, il se peut que le navire marchand ait transporté une cargaison secrète à l'insu de ses propriétaires ou de ses affréteurs. Mais une opération de piraterie ne serait pas non plus dénuée de fondement. Ces derniers temps, on a observé une recrudescence des violences au large des cotes somaliennes. Cette vague pourrait donc s’étendre « exceptionnellement » dans les eaux européennes. Selon les garde-côtes maltais, l’Artic Sea aurait été attaqué le 24 juillet au large de la Suède.

Aéroports de Paris (ADP), gestionnaire des aéroports parisiens Roissy-Charles de Gaulle, Orly et du Bourget, a annoncé un chiffre d'affaires en progression de 5,9 % au premier semestre, à 1,286 milliard d'euros, grâce notamment par les services aéronautiques. Le Pdg du groupe, Pierre Graff a par conséquent maintenu ses objectifs de légère croissance pour l’année 2009. Si au cours des six premiers mois, ADP a vu son trafic se rétracter de 6,4 %, à 39,9 millions de passagers, il demeure, toutefois « plus résistant que celui des principaux aéroports européens », a souligné Monsieur Graff.

Le numéro deux de l'énergie en Allemagne, RWE, quant à lui, fait exception à la tendance avec un bénéfice net de 477 millions d'euros au second trimestre, en hausse de 37,5 %. Ses activités de courtage sur produits dérivés lui auront permis de confirmer ses objectifs annuels. Son chiffre d'affaires n’aura en revanche pas connu la même embellie : -13,2% à 9,56 milliards d'euros.

Le groupe d'aéronautique et de défense britannique va assurer la livraison et la maintenance pendant dix ans de la marine (Royal Navy) et de l'armée de l'air (Royal Air Force) britanniques.

Le montant du contrat s'élève à 369,5 millions de livres, soit 430 millions d'euros. Le ministère de la défense britannique, en groupant cet achat, entend réaliser d'importantes économies, à hauteur de plusieurs dizaines de millions de livres.

Airbus affiche un solde net de 118 commandes sur sept mois contre 40 seulement pour Boeing, sous le coup de 89 annulations, notamment celle concernant son futur B787.

Le premier, fier d’annoncer 118 commandes nettes obtenues au cours des sept premiers mois de l'année, un solde de 140 commandes et 22 annulations, table maintenant sur 300 commandes brutes cette année. Il a d’ailleurs déjà livré 228 appareils. En juillet, il a reçu une commande, celle de la compagnie à bas coût Wizz Air qui a confirmé son intention (lors du dernier salon du Bourget en juin) d'acheter 50 engins A320 supplémentaires.

Le second, Boeing, se montre moins vaillant. Il ne comptait au 4 août que 40 commandes nettes depuis le début de l'année soit 139 commandes brutes, (quasiment autant qu'Airbus) mais 89 annulations dont 73 pour son seul futur modèle B787 qui ne cesse d'accumuler les retards.

DL

Mais jusqu’où Ryanair s’arrêtera-t-elle avec ses idées « fumantes » ? Parce qu’il s’agit bien là de fumée puisque la compagnie aérienne envisage proposer des cigarettes à bord pour la modique somme de 6 euros, le paquet de 10. A ce prix-là, on s’attendrait presque à ce qu’elles aient le goût de caviar ! Après avoir suggérer l’idée de faire payer l’usage des toilettes, de faire voyager ses passagers debout, voire même taxer les obèses, la compagnie ne sait plus quoi inventer pour arrondir ses recettes. A tel point que l’association britannique de consommateurs Which ? lui a reproché d’abuser sur les frais de paiement par cartes bancaires. Ils auraient bondi de 614 % par personne et par vol entre octobre 2007 et mai 2009.