Le port de Gand (Flandre) va mettre en place un troisième système de gestion de déchets, entérinant ainsi les accords déjà existants sur le stockage des résidus des navires et cargaisons. Ces mesures engageant les capitaines, les agents maritimes et les traiteurs de déchets, renforceront la sécurité juridique pour les utilisateurs d’installations de collecte. Ce nouveau plan, validé par le ministre flamand de l’environnement Hilde Crevits et effectif jusqu’au 30 juin 2012 entend réclamer à chaque bateau transitant par Gand une participation de 65 euros à la collecte des détritus. Ceux qui auront eu recours à un carburant écologique, pourront récupérer une partie de leur contribution. En 2008, 3 463 bateaux avaient fait escale au port de Gand, dont 249 ont livré 5 000 m3 de déchets au terme de leurs séjours.

Affiches préventives et annonces sonores dans les gares à destination de l'étranger se multiplient à la SNCF depuis deux mois. Et pour cause, la société de transports tient à rassurer : « les trains de fret considérés comme vitaux seront toujours garantis » même en cas de pandémie de la grippe A .Quant aux trains de voyageurs, « des centaines de possibilités existent, de la réduction à l'arrêt du service ». A la RATP, on se fait plus méfiant. Les réseaux empruntés par 10 millions de personnes chaque jour pourraient voir réduire leurs services en raison d’un manque de personnel ». Le transport aérien est déjà touché, il a perdu 7,2 % de passagers au mois de juin comparé à 2008.

Oui, vous lisez bien : chaque jour, 90 000 bagages sont égarés dans les aéroports de la planète, dont 10 000 pour la seule Europe !Sachant qu'un sur 3 000 ne sera jamais retrouvé. La sempiternelle angoisse que tout un chacun ressent au sortir de l’avion en attendant sa valise est donc bien loin d’être une légende n’est donc pas du chiqué, c’est véridique et vertigineux… Mais ce ton ironique n’est pas du tout celui de la Commission européenne qui veut tenter d'améliorer les règles. Le commissaire européen aux Transports, Antonio Tajani, y va de ses propres conseils, pour éviter de passer ses vacances avec une simple brosse à dent (et encore) « Je voyage toujours avec des bagages à main », a-t-il confessé. Et de plus en plus de gens semblent avoir adopté cette solution, en désespoir de cause… Sauf que les règles de sécurité ne permettent pas toujours d’emporter tous nos effets personnels. Cela dépend des compagnies.

Mais quand il a été question d’entrer dans le vif du sujet, M. Tajani s’est montré plus vague « nous allons lancer en octobre une vaste consultation publique sur les droits des passagers aériens, dont une grande partie sera consacrée aux bagages. Les résultats seront débattus lors d'une conférence, début 2010 ». En parallèle, sera menée une étude sur les différentes limitations imposées par les compagnies en ce qui concerne l'admission des bagages à main. Des essais de puces électroniques à l’intérieur des bagages pour assurer leur traçabilité ont, également, été évoqués. D’ici là, il est encore recommandé de garder sa boîte de Spasfon dans son sac à main !

Le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) n’a pas écarté, samedi, l’éventualité de faire de nouvelles recommandations au sujet du remplacement des sondes Pitot. Le BEA qui ne s’est, pour le moment, pas prononcé, se justifie par le fait qu’il ne connaît pas les causes précises de l’accident. Une attitude descendue en flèches par le président de l’association des familles des victimes qui l'a accusé, samedi, « de faire une communication politique qui consiste à ne surtout pas tirer de conclusions ». De son côté, l’ASEA (l'Agence européenne de la sécurité aérienne) a demandé qu'au moins deux des sondes Pitot Thales sur trois soient remplacées sur les Airbus A330/A340 par celles de la marque Goodrich. Une recommandation, suivie par Airbus, et en particulier Air France. Les sondes Pitot, qui mesurent la vitesse en vol, avaient transmis des informations incohérentes lors du vol Rio-Paris. Dans son rapport d'étape sur l'accident présenté le 2 juillet, le BEA, chargé de l'enquête technique, a estimé que ces sondes étaient "un élément, mais pas la cause" du crash qui avait fait 228 morts le 1er juin.

La future annonce de la SNCF promet de faire grand bruit. En effet, le 23 septembre prochain, la société déclarera, en Conseil d'Administration, l'abandon de 60% de la production de ses "wagons isolés" et la filialisation du restant de ses activités. Autrement dit, 4 000 emplois seront menacés de rester sur le carreau. Rappelons que fin mai, le trafic fret de la SNCF se hissait péniblement à 7 milliards de T/km contre 10,4 milliards à la même période, l'année dernière.