Le Comité de protection de l'environnement marin de l'organisation maritime internationale (OMI) a donné son accord, à l'occasion de la 59e session du comité londonienne, aux propositions de réduction des émissions des gaz à effet de serre volontaires pour les navires, selon son communiqué. Il a notamment donné son aval au sujet du projet d’établissement d’indices. L’une, plafonnant les émissions de CO2 autorisées et l’autre, instaurant un seuil au-delà duquel les nouveaux navires devront être construits. L’usage de curseurs volontaires mesurant la consommation de carburant et les rejets en CO2 ont été également évoqués.

Ces démarches marquent les premiers pas vers une protection de l’environnement en attendant la prochaine cession du Comité de l’OMI, en mars 2010.

Rappelons que l'OMI prévoit que les émissions de GAz à effet de serre (GES) du secteur maritime augmentent de 150 à 250 % d'ici à 2050.

Les chantiers navals, victimes du fort recul du transport maritime, sont confrontés à une demande en sommeil qui ne semble pas près de réveiller.« La récession a frappé durement les chantiers navals » et « une reprise durable est improbable avant un certain temps », estime, dans un rapport publié cette semaine, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le premier port européen, Rotterdam, vient d'annoncer une baisse de 13,4 % de son trafic en tonnes sur les six premiers mois de l'année. Les marchandises conteneurisées sont, elles, en chute de 15 %. Avant cette volte-face, des années de forte croissance du transport maritime avaient encouragé financiers et armateurs à passer d'innombrables commandes, au delà de leurs besoins réels. « Dommage que cette crise n'ait pas eu lieu avant, parce qu'elle aurait assaini le marché », commente le délégué général de la Chambre syndicale française des chantiers navals (CSCN), Fabrice Theobald.

Aujourd’hui, l’heure est donc à l’annulation de commandes, qui devrait atteindre les 20 %, selon le responsable des études du courtier maritime Barry Rogliano Salles (BRS). Les compagnies maritimes, subissant une raréfaction du crédit et à des perspectives de croissance très incertaines, ont gelé leurs commandes de nouveaux bateaux. Résultat, au cours des six derniers mois, «les carnets auraient fondu à plus de 90 %», selon l'OCDE.

Une expertise a, en effet, pointé une certaine inexpérience et probablement une grande fatigue des pilotes, pouvant donner lieu au crash du Boeing 737 de la compagnie Flash Airlines en Egypte, le 03 janvier 2004. Les quatre experts soulignent également le manque de compétences du pilote et copilote, parachutés peu « après une courte formation à la fonction de commandant de bord ». Leur document note également « une probabilité non négligeable de fatigue pour le commandant de bord » et une « quasi-absence de collaboration active » entre les deux hommes. Leur application des procédures opérationnelles atteste de « nombreux écarts avec les standards habituels », selon leur texte.

Cette nouvelle information permet donc une avancée dans l'enquête pénale, menée à Bobigny. Le crash en mer du Boeing, au large de la station balnéaire de Charm el-Cheikh, avait causé la mort de 148 personnes dont 134 Français.

La Caisse des dépôts a réfuté l'information selon laquelle Veolia Transport, filiale de Veolia Environnement, aurait obtenu l’autorisation en fin de semaine dernière de fusionner avec Transdev. Il s’avère que Le Figaro a publié dans ses colonnes ce matin que la RATP devait abandonner ses parts et la CDC souhaitait se défaire de sa participation.

Selon le quotidien, La CDC échangerait sa participation dans Transdev (69,6 %) contre une montée au capital de Veolia dont elle détient pour l'instant 9,6%. Ce qui ferait du duo Transdev / Veolia Transport, le leader mondial incontesté des transports urbains. La SNCF s’est également montrée, début juillet, intéressée par l'opérateur. Transdev se présente comme le 4e opérateur privé de transport public en Europe. Il gère notamment 12 réseaux de tramway, un métro à Porto et un à Gènes, et deux réseaux de tramway en construction à Reims et Edimbourg.

Le Grenelle de la mer validé, le Président de la République s’est rendu, hier, au Havre, pour y présenter ses ambitions pour la politique maritime du pays. «Je suis venu vous dire que la France doit cesser d’ignorer le formidable destin maritime qui doit être le sien […]. Nous devons reconstruire une politique et une ambition maritimes pour la France», a-t-il déclaré. Il en a profité pour défendre la réforme controversée des ports engagée en 2008 prévoyant le transfert des 2 000 agents de manutention vers le secteur privé. Et s’est ensuite concentré sur les points principaux de l’ambitieux Grenelle de la mer, où la protection de l’environnement marin est peu compatible avec ses projets de développement des énergies marines. S’il a réaffirmé qu’il « n’accepterait pas que la pêche disparaisse dans notre pays », il a insisté sur la nécessité de mieux « protéger les ressources naturelles de la mer pour mieux les exploiter de manière durable ». D’ici à 2012, les aires maritimes protégées devront représenter 10 % de l’espace maritime français (contre 0,59 % aujourd’hui) et 20 % en 2020. A la même date, la capacité de production des énergies marines devrait atteindre « plus de 6 000 mégawatts ».