UAL Corp, la maison mère de la compagnie aérienne américaine United Airlines, a demandé à Boeing et Airbus de lui faire des propositions en vue d’une commande de quelque 150 avions. Le montant de cette acquisition pourrait dépasser les 10 milliards de dollars (soit sept milliards d'euros) pour les deux constructeurs aéronautiques, selon un quotidien américain.

United concrétiserait son projet de remplacer la plupart de ses gros porteurs de flotte actuelle ainsi que certains de ses 97 Boeing 757. Si cette commande s’avérait, ce serait à l’automne et contredirait, alors, la tendance des compagnies aériennes à réduire leur flotte. En effet, Giovanni Bisignani, le directeur général de l'Association internationale du transport aérien (IATA) a déclaré que les commandes d'appareils neufs pourraient chuter de 30% en 2010.

L’enquête au sujet de l’accident aérien du Boeing A330 d’Air France se poursuit. Nouvelle information parvenue il y a plus d’une demi-heure : l’avion effectuant la liaison Rio de Janeiro-Paris, disparu dimanche 31 mai au dessus de l’Atlantique évoluait vraisemblablement à une vitesse « erronée », selon une source proche du dossier. En conséquence, Airbus devrait publier, aujourd’hui, une recommandation validée par le bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) pour l’ensemble des compagnies utilisant des biréacteurs type A330 selon laquelle il faille, en cas de fortes turbulences, respecter leur poussée pour maintenir l’assiette de l’avion, en toute sécurité.

Pour suivre les avancées de l'enquête et le fil de cette information :

La société française de services maritimes opte pour une croissance moyenne de 17 % par an de son chiffre d'affaires jusqu'en 2012. Le marché de l'offshore pétrolier se porte bien et lui permet d’être optimiste et ce, malgré le contexte économique difficile. Pour atteindre ce chiffre, Bourbon mise notamment sur l’augmentation de ses flottes pétrolières. Ses perspectives sont d’autant plus encouragées que le prix du baril a franchi, récemment, la barre des 60 dollars. Cependant, le groupe reste prudent concernant cette remontée. « Nous craignons qu'il y ait des hauts et des bas et que cela ne soit que temporaire », a confié Jacques de Chateauvieux, le Pdg de Bourbon.

Au lendemain de la catastrophe, l’armée brésilienne a repéré des débris à 650 km au nord-est de l’île de Fernando de Norohna qui pourraient correspondre à l’A330 disparu dans l’Atlantique alors qu’il effectuait la liaison Rio-Paris. Cette frange de cinq kilomètres de carlingue flottant sur les eaux « est celle de l’avion d’Air France, il n’y a aucun doute », a déploré le ministre de la défense brésilen, Nelson Jobim.

Malgré cette découverte, les causes de l’accident demeurent toujours aussi mystérieuses. Tant que les spécialistes ne pourront analyser les boîtes noires (dont un signal indique leur emplacement durant un mois), il sera difficile de faire la lumière sur ce drame.

228 passagers étaient à bord, dont 73 français (incluant les douze membres de l’équipage. Les autorités françaises et brésiliennes ont exclu, à cette heure, toute possibilité de retrouver des rescapés.

Depuis lundi, une assistance psychologique prennent en charge les familles des victimes aux aéroports de Roissy-Charles De Gaulle et de Rio de Janeiro.

Suite à la catastrophe aérienne du vol AF447 survenue dans la nuit de dimanche à lundi, les recherches s’intensifient au large du Brésil pour retrouver les traces du Boeing A 330, probablement abîmé. Deux avions brésiliens ont ratissé, cette nuit, la zone de convergence tropicale « le Pot au noir ». Ils y auraient remarqué une tache orangée sur l’océan Atlantique laissant penser à des débris incandescents, entre la côte sénégalaise et le large brésilien.

L’avion A 330 qui reliait Rio de Janeiro à Paris Charles de Gaulle, transportait 228 personnes dont 216 passagers et 12 membres d’équipages. Décollé à 22h30 de l’aéroport de Rio de Janeiro, il a cessé toute communication avec le sol à 03h30 (heure de son dernier contact radio avec le contrôle aérien brésilien). Si aucune piste de scénario n’est à écarter, quatre hypothèses sont plausibles : la foudre pourrait expliquer, en partie, les défaillances techniques de l’Airbus. Les turbulences connues -courants forts et nuages- de cette zone auraient pu entraîner la perte du contrôle de l’appareil. La panne est également une explication possible. De même que l’acte terroriste.

Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat aux Transports vient d’annoncer, à 9h30 que les familles des victimes de l’accident seront reçu « lundi prochain » par le Président de la République.

Pour retrouver cette information en temps réel : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/ameriques/20090601.OBS8827/la_disparition_de_lavion_dair_france_heure_par_heure.html