La ville de La Rochelle vient mettre à l’eau deux bateaux-bus électro solaires, pour le transport maritime de passagers entre les ports des Minimes « le Copernic » et le Galilée », de La Rochelle (5 km). Il s'agit des premiers navires de transport de passagers à propulsion électro solaire, de grande capacité puisqu'ils peuvent contenir jusqu’à 75 personnes, et naviguer en mer dans des conditions houleuses, de courant et de vent.

Fabriqués en matériaux composites et étudiés pour une consommation minimale en énergie, La Rochelle a déboursé 1,8 millions d'euros, pour la réalisation de ce projet. Investissement qui sera rapidement rentabilisé étant donné des frais de fonctionnement journaliers relativement bas : 7 €. Sachant que le transit d’un navire classique coûte six fois plus, il est fort possible que le prix de la traversée baisse. Les promoteurs espèrent pouvoir proposer des tarifs avantageux à partir du 1er juillet.

Les panneaux photovoltaïques, installés sur le toit de ces nouveaux vaisseaux, fournissent 20 % de l'énergie utile au bateau. Les 80 % restant proviennent de batteries nickel cadmium, rechargées chaque soir.

L’avionneur européen a fait savoir hier qu’il allait moduler son calendrier de livraison de l’A380 en 2009 / 2010 du fait de la crise économique et aéronautique actuelle. Les demandes de report des clients se sont multipliées entraînant une baisse d’unités à livrer. Les 18 Airbus A380 initialement prévus cette année ne seront plus que 14. Malgré cette baisse de régime, l'avionneur a confirmé son objectif de livrer en 2009 le même nombre d'appareils qu'en 2008, c’est-à-dire 483 appareils.

Pour ce qui est de l’année prochaine, Airbus a annoncé qu’il misait sur la livraison de « plus de 20 » exemplaires de l’A380. Le groupe a fait savoir qu’il « prendra des mesures pour atténuer les effets négatifs de son nouveau calendrier A380 sur la trésorerie disponible de la société », sans plus de précisions pour le moment.

Dans une étude récente, le centre européen des consommateurs (ECC), un organisme subventionné par la Commission européenne, révèle que les économies dites des voyages « low-cost » ne sont pas forcément avérées. En effet, si les touristes peuvent voler à bas prix, c’est à condition de limiter les services optionnels. Or, le coût d’un voyage plus confortable peut vote grimper à 200 euros moyennant un tarif de départ à 12 euros. Le rapport, basé sur les systèmes Ryanair et Wizz Air, dénonce également leur service clientèle, lui aussi « bon marché ».

Cette étude sur les suppléments appliqués par les low-cost apparaît à l’heure où la controverse grandit à propos de la compagnie irlandaise Ryanair laquelle réfléchit sur le moyen de taxer les personnes obèses. Un projet qui a provoqué la révolte des associations, notamment la française Allegro Fortissimo, qui défend les droits des personnes à forte corpulence.

Le port de Toamasina (est de Madagascar) va extendre ses infrastructures. Le Japon s'est dit prêt à apporter son soutien technique et financier. Premier port du pays, Toamasina s’avère un pôle économique majeur où la plupart des produits malgaches transitent : le commerce du café, de la vanille, du girofle, du bois ou encore du poivre est essentiel pour les habitants. L’activité grandissant, l’aménagement du port devenait nécessaire. Ainsi, la digue de protection qu’on appelle aussi "brise lame", ainsi que du mole C3 du terminal à conteneurs seront prolongés.

La rénovation de la surface de stockage ou du terre-plein est également envisagée. Des techniciens nippons ont commencé d’étudier les données techniques du projet. Le coût total des investissements n’est pour l’heure pas encore défini.

« Une lourde délégation de l’organisme de coopération japonaise est déjà venue sur place pour discuter du projet », a déclaré Christian Avellin, Directeur général de la Société du port à gestion autonome de Toamasina (Spat).

Ce pjet ’inscrit dans le cadre de l’augmentation du trafic dans la zone de l’océan Indien.

Les compagnies américaines Delta Airlines, U.S. Airways, Continental et United Airlines ont annoncé une réduction temporaire de leurs liaisons avec le Mexique, en raison de la propagation du virus de grippe A (H1N1).

Delta, la première compagnie mondiale, continuera à desservir ses onze destinations mexicaines, mais établira "certains ajustements en matière de fréquence des vols et de type d'appareil ", dit-elle dans un communiqué. United Airlines a, quant à elle, réduit de 60 % ses départs vers le Mexique à 24 par semaine pour le mois de mai.La fréquence hebdomadaire passera à 52 vols, en juin. Même précaution pour Continental Airlines abaissera ses vols de 40 % vers le Mexique.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) dénombre, à ce jour, 985 cas de grippe A confirmés dans 20 pays. 590 pour le Mexique, dont 25 mortels, les Etats-Unis 226 cas dont un mort. En France, deux personnes sont actuellement soignées pour des symptômes avérés. Au Mexique, les autorités estiment que le virus commence à faiblir. Le président du Mexique a annoncé que le pays était sur le point de surmonter l'épidémie.