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Grippe mexicaine : les transports durcissent leurs contr
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Le niveau d’alerte a été élevé par l’Organisation mondiale de la Santé à 5 sur une échelle de 6. Autrement dit, le signe de l’imminence de la pandémie mondiale est dorénavant « fort ». Il s’accroit de jour en jour. C’est la deuxième fois en une semaine que l’OMS rehausse le niveau de son alerte. La France fait partie des pays qui recommandent à ses citoyens de limiter les voyages au Mexique.
Certaines compagnies de voyage jouent la carte de l’extrême prudence. C’est le cas de Thomas Cook qui a annoncé, hier, qu'elle annulait l'ensemble de ses voyages vers la station balnéaire mexicaine de Cancún jusqu'au 5 mai.
Outre les conseils des uns et les restrictions des autres voyagistes, les contrôles aux frontières sont généralement renforcés. Suivant les pays, les mesures sont plus ou moins poussées. À Hong Kong, chaque passager arrivant en avion ou en bateau voit sa température mesurée par infrarouge. En Australie, les pilotes de ligne en provenance du Mexique et d’Amérique du Nord doivent établir un bilan de l’état de santé de leurs passagers avant qu'ils atterrissent.
En Europe, l'Allemagne et l'Autriche ont annoncé leurs premiers cas confirmés, tandis que la France signalait deux cas « probables » de grippe porcine sur son territoire, sur une trentaine de cas « suspects ».
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Mis à jour le 30/04/2009 (Référence : 222) |
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Boeing toujours en perte de vitesse
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Le bénéfice net de l'avionneur américain a été divisé par deux au cours des trois premiers mois de l'année, chutant à 610 millions de dollars. Le marché s’atrophiant, le groupe a donc allégé ses objectifs de résultats pour l'année en cours.
Le groupe d'aéronautique et de défense attend ainsi un bénéfice par action (BPA) compris entre 4,70 et 5 dollars, contre un précédent intervalle allant de 5,05 à 5,35 dollars. Cette prévision reste cependant supérieure aux 4,57 dollars espérés, généralement, par les marchés.
Pour justifier cette mauvaise passe, Boeing pointe également les réductions de commandes de ses compagnies clientes, provoquant une pression sur les prix et sur les cadences de production.
A Wall Street, ces perturbations ne se traduisaient pas ce mercredi, Boeing gagnait 1,77 %, à 37,30 dollars.
Vous pouvez retrouver le communiqué de presse en version originale en cliquant sur ce lien :
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http://www.boeing.com/news/releases/2009/q2/090422a_nr.pdf
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Mis à jour le 29/04/2009 (Référence : 221) |
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Les transports d
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L’inquiétude que suscite la propagation du virus de la grippe porcine n’arrange pas les affaires des secteurs de transports aériens et maritimes. Air France KLM observe une chute de sa cotation boursière, -7,50 % à 42,76 euros, tandis que le groupe Sodexo perd 5,09 % à 35,24 euros. Et les investisseurs craignent que leur situation ne s’aggrave au cours des prochains jours si les risques de pandémie de grippe porcine ne disparaissent pas. En de pareil cas d’urgence, le dérèglement du marché est « classique », déclarait, ce matin, Xavier de Villepion, vendeur d’actions chez Global Equities. Il est donc normal que les premiers touchés soient les valeurs de loisirs et de transport aérien », poursuit-il. Reste à espérer que la situation se règle au plus vite, pour tout le monde.
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Mis à jour le 27/04/2009 (Référence : 220) |
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Air France-KLM en lice pour la privatisation de CSA
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Air France-KLM et Unimex Group/Travel Service, première compagnie de charters locale, sont les deux dernières entreprises sélectionnées en vue de la reprise de la compagnie tchèque CSA (Czech Airlines), en passe d’être privatisée par l'Etat. Après le long examen, lundi, du ministre tchèque des finances, la compagnie aérienne russe Aeroflot et le groupe d'investissement tchèque Odien Group ont été éliminés.
D'ici deux mois, sont attendues les offres des deux prétendants finalistes. Le nom de la compagnie lauréate sera, quant à lui, dévoilé avant le 30 septembre. Selon les experts locaux, Air France-KLM fait désormais figure de favori.
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Mis à jour le 22/04/2009 (Référence : 219) |
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EADS et BOEING pourrait partager le m
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En compétition depuis des mois avec Boeing pour décrocher le contrat de remplacement de la flotte des avions ravitailleurs de l'Air Force, EADS est sur le qui-vive. L’enjeu est en effet important : 35 milliards de dollars. Avec son partenaire, Northrop Grumman, le groupe a déjà remporté le premier volet de l’appel d'offre américain. Mais Boeing, le candidat recalé vient de faire appel de cette décision. La tension se fait de plus en plus rude, donc car l'administration du Pentagone a annulé la procédure, a lancé un nouvel appel d'offre, proposant le partage du contrat, entre Boeing et EADS / Northrop. Ce qui ne manque pas de diviser aux Etats-Unis. Entre les membres du Congrès, majoritairement partisans du partage et les opposants (équipe de Robert Gates, Secrétaire à la Défense), les avis divergent. Entre les deux, EADS, prêt à la concession à condition toutefois qu’il livre au moins deux appareils par an.
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Mis à jour le 20/04/2009 (Référence : 218) |
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