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Plus de 8 milliards de dollars envol
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La dégringolade du transport aérien au quatrième trimestre a sapé les prévisions de l'Iata qui s’attendait à un déficit de 5 milliards de dollars. Ce qui jette le doute sur l'amélioration prévue pour 2009.
L'Association du transport aérien international (Iata) n’avait pas osé être aussi pessimiste et pourtant, rien que le dernier trimestre 2008 présente une perte nette cumulée de 4 milliards de dollars, soit le même montant enregistré sur les neuf premiers mois de l'année. Du coup, les analyses de l’Iata s’avèrent débordées. Quelque 200 compagnies aériennes internationales membres de l'Iata dépassent finalement les 8 milliards de dollars, contre 12,6 milliards de bénéfices en 2007. Soit le troisième plus mauvais bilan de l'histoire de l'Iata, après les 13 et 11,3 milliards de pertes de 2001 et 2002.
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Mis à jour le 04/03/2009 (Référence : 186) |
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La crise court-circuite l'
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La situation économique n'en finit pas de sévir : L'unique voie maritime reliant la France à l'Italie a fermé en raison de la mauvaise conjoncture.
Cette décision, prise la semaine dernière par son opérateur GLD Lines, ne permet d’ailleurs pas d’entrevoir une date de reprise. L’autoroute de la mer franco-italienne rouvrira dès lors que la crise économique montrera des signes de faiblesse. « Il y a eu une baisse des volumes qui nous a pénalisé, avec une réduction du transport des camions et surtout des automobiles neuves à cause de la crise qui touche particulièrement les constructeurs » a expliqué le Directeur Général de GLD Lines, Paul Kyprianou. Le nombre de voitures transportées a ainsi chuté de 58 % en 2008 par rapport à l’année dernière.
En conséquence, le bateau qui assurait, tous les deux jours, la liaison Toulon-Rome va être dévié sur une autre ligne.
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Mis à jour le 03/03/2009 (Référence : 185) |
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ADP va augmenter ses redevances a
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Aéroports de Paris a exposé à la Commission consultative économique des aéroports de Paris Charles de Gaulle et de Paris-Orly son projet d'augmentation moyenne de 5,5% de ses redevances aéroportuaires principales et de 5,3% de ses redevances aéroportuaires accessoires. Ses nouveaux tarifs seront effectifs à compter du 1er avril.
L'opérateur justifie sa décision par sa « prise en compte […] de la situation conjoncturelle du secteur du transport aérien […] et par [sa] volonté de simplifier la structure tarifaire » fusionnant la redevance de balisage intégrée à la redevance d'atterrissage et la redevance de carburant intégrée à la redevance de stationnement.
Ce qui n’empêche pas le groupe de maintenir son engagement concernant la création d’un plan d’investissement de 2,5 milliards d’Euros d’ici à 2010. Avec pour objectifs d’augmenter la capacité nominale d'accueil des infrastructures et d’améliorer la qualité de service offerte aux compagnies aériennes et aux passagers.
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Mis à jour le 02/03/2009 (Référence : 184) |
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Quand mettre du vin sur l
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Fidèle à son objectif de dynamiser le transport de marchandises sur voiliers, la CTMV propose un concept novateur : acheminer le vin français sur des navires à voile. Cette idée au demeurant fantaisiste se concrétise bel et bien puisque la compagnie de Transport Maritime à Voile a déjà signé des commandes de plusieurs millions de bouteilles.
Ces navires capables de naviguer aussi bien à voile qu'à moteur, peuvent transporter jusqu’à 90 000 litres tout en préservant la planète. Fini les tonnes de kérosène déversées pour alimenter l’Europe en Beaujolais ! Cette initiative est d’autant plus écolo qu’elle transporte des cépages purement biologiques. Encouragée par la fondation Belem, dernier navire de commerce à voile français, la compagnie a présenté son concept en suivant ce navire en Irlande et au Québec, et compte aujourd’hui l’importer en France.
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Mis à jour le 27/02/2009 (Référence : 183) |
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La crise plombe la construction d
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Le directeur de l’association internationale de transport aérien (IATA), Giovanni Bisignani, a déclaré, hier, à New York que plus de la moitié des appareils produits par Airbus et Boeing en 2009 resteront en usine.
Cette surproduction est un énième effet de la crise frappant l’économie mondiale. En effet, de nombreux PDG de compagnies aériennes se sont déclarés incapables de financer leurs commandes. La conjoncture défavorable explique également qu’ils jugent inutile d’augmenter leur flotte.
Ces prévisions pessimistes pour les constructeurs aériens seraient d’ailleurs susceptibles d’empirer en cas de revirement économique.
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Mis à jour le 26/02/2009 (Référence : 182) |
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