La Commission européenne a présenté mercredi 21 janvier un projet pour alléger les démarches administratives des transporteurs maritimes dans les ports de l’Union européenne. Le commissaire aux Transports, Antonio Tajani, veut « réduire la bureaucratie » et « appliquer au transport maritime les mêmes règles que celles qui régissent les transport terrestre ». La proposition est de réduire le nombre d’informations à fournir aux diverses autorités portuaires. Les 27 pays de l'UE disposent de plus de 1 200 ports de marchandise répartis sur 100 000 km de côtes.

La Commission européenne a autorisé lundi 19 janvier le versement d’une aide d’Etat à la compagnie en difficulté Austrian Airlines. Il s’agira d’une garantie d’emprunt de 200 millions d’euros environ. Mais cette décision ne concerne qu’une mesure à court terme pour faire face aux difficulté de liquidités financières rencontrées actuellement par Austrian Airlines.

Le Bureau maritime international (BMI), basé à Kuala Lumpur, en Malaisie, a signalé une augmentation sans précédent depuis la mise en place de ce recensement, en 1991, des actes de piraterie dans l’année qui vient de s’écouler. Ceci s’explique, selon le BMI, par la situation en Somalie et dans le golfe d’Aden, avec 42 vaisseaux capturés en 2008. 13 d’entre eux sont toujours aux mains des pirates. Au total, le rapport dénombre 49 navires capturés et 46 autres attaqués à travers le monde. Parmi les presque 900 marins pris en otages, 11 ont été tués et 21 sont portés disparus ou présumé morts.

Airbus a publié jeudi 15 janvier son bilan de commandes et livraisons de l’année 2008. Le constructeur européen a dépassé Boeing dans les deux domaines (777 commandes nettes, 483 livraisons), et a battu son record pour les livraisons (30 de plus qu’en 2007). Les ventes sont estimées à 100 milliards de dollars. Mais « 2009 sera une année difficile », précise Tom Enders, président d’Airbus. Les commandes pourraient en effet être divisées par deux.

Les présidents PS des conseils généraux du Nord, Pas-de-Calais, Oise, Somme et du Val-d’Oise, tous concernés par la construction du canal Seine-Nord-Europe, ont annoncé mardi 13 janvier qu’ils ne donneraient pas un euro de plus pour le projet, alors que l’Etat leur avait demandé d’augmenter leur participation financière. Ces départements se sont engagés à débourser 200 millions d’euros pour les travaux connexes du canal. Le coût total est estimé à 3,2 milliards d’euros (chiffres de 2005). Les présidents de conseils généraux affirment que l’Etat leur demande 200 millions de plus pour les opérations de creusement.

Le canal Seine-Nord doit relier d’ici 2015 Compiègne (Oise) à Aubencheul-au-Bac (Nord), sur un tracé de 106 km. Ce projet doit devenir la première grande liaison fluviale entre la Seine et le réseau d’Europe du Nord.

Le lancement d’appel public à la concurrence est prévu à la fin du mois.